Grands maux et petits bobos de printemps au jardin bio.
Par AZ999-GANDI le mardi 4 juin 2013, 10:38 - Lien permanent
Au jardin naturel, il y a toujours une solution à chaque problème, sans jamais utiliser ni pesticides ni engrais chimiques.
A titre d'exemple, voici les petits bobos et les grands maux que je rencontre dans mon jardin ce printemps, et comment je m'en débarrasse, tout naturellement !
Manque de chaleur et excès d'eau:
L’excès d'eau et les températures trop basses ont ralenti la pousse des tomates, courgettes et autres poivrons. Pour leur donner un coup de fouet, j'ai une technique personnelle, j'aère le sol en plantant une fourche à côté des racines puis en remuant un peu de gauche à droite. Cette action décompacte le sol et oxygène les micro organismes. Je fais ce geste tous les ans pour les petits pois qui adorent ce traitement, mais cette année, je l'applique à toutes les plantes.
Mauvaises herbes:
Je ne suis pas un
acharné du désherbage mais le retour du soleil sur une terre riche et humide
fait germer des tapis de mauvaises herbes rapidement envahissantes.
Au potager, je désherbe à la main ou à la binette, un petit peu de temps en
temps...
Dans la cour gravillonnée ou le long des murs, j'utilise du vinaigre blanc pur
que je pulvérise sur les herbes à éliminer.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter les résultats assez édifiants de
l'essai sur les
désherbants naturels.
Pucerons:
A cette
époque de l'année, ils envahissent les rosiers, les plantations de fèves, et
plus généralement toutes les jeunes pousses. Le savon naturel est un produit
efficace sur toutes les variétés de pucerons. Son effet est radical. J'en
pulvérise dès leur apparition sur les plantes que je veux protéger.
Agro Sens propose une gamme de
savon noir spécial pucerons en 250 ml, 500 ml et 1 litre.
Le savon noir est également efficace contre les cochenilles et les petites
mouches blanches (aleurodes). En cas d'invasions difficiles à stopper, l'emploi
d'un
insecticide naturel à base pyrèthre végétal peut se révéler
indispensable.
Doryphores:
Les doryphores
ont commencé à envahir les feuilles de mes pommes de terre. Pour les éliminer,
je passe une fois par jour dans les rangs pour les enlever, leurs rayures se
repèrent très facilement sur les feuilles.
Il faut savoir que cette première génération de doryphores ne peut pas voler.
Il sont arrivés sur mes pommes de terre à pied, en marchant, après être nés de
larves qui hivernent dans le sol. Ces éclosions s'étalent sur quelques jours et
les invasions cessent ensuite. Il existe un insecticide biologique, le Novodor,
qui n'est efficace que sur les larves et qui ne se justifie qu'en cas
d'invasions massives.
Si des adultes sont arrivés à pondre leurs œufs malgré votre vigilance, la
plupart seront dévorés par des coccinelles adultes et des punaises. Vous
pourrez enlever à la main les larves qui auront survécu et qui sont tout aussi
faciles à repérer.
Limaces et escargots:
Un printemps aussi pluvieux est une bénédiction pour les limaces et escargots. Les adultes peuvent dévorer des semis complets et bien sûr accéder aux cultures en pots. Mes planches de mesclun ont été envahies de minuscules limaces qui rendent la salade difficile à nettoyer. Pour protéger toutes ces plantes j'utilise de l'anti limaces biologique à base de ferramol. On trouve ce produit sous la marque Agro Sens qui propose des sachets de 200 g, 375 g, 1 kg et 5 kg.
Mildiou:
C'est une des
pires maladies qui peut affecter un jardin. Elle est favorisée par une
atmosphère chaude et humide et je redoute que ce printemps pluvieux ne nous
donne ce type de périodes à risque. Cette maladie ne se guérit pas quand elle
est installée, et il est important de traiter préventivement. La
bouillie bordelaise Agro Sens à base de cuivre liquide est plus efficace
que le sulfate de cuivre traditionnel et elle est disponible en 60 ml, 120 ml
et 500 ml.
Vous pouvez consulter la
fiche sur l'utilisation du cuivre liquide pour mieux connaitre son mode
d'action.
Chenilles:
Elles ne sont pas encore actives au potager mais leurs dégâts commencent à se voir sur les feuilles des pivoines (photo) et des rosiers. Pour débarrasser ces pauvres plantes de ces insatiables grignoteuses, j'utilise un insecticide biologique à base de Bacillus thurengiensis, efficace sur tous les types de chenilles.
Alternariose:
Cette maladie se manifeste par les tâches qui criblent les feuilles basses des pommes de terre. Elle n'est pas très grave et ne se transmet que rarement aux tubercules. Mes plants de Rosabelle et Ratte ne sont pas atteints. Seules les Bintje ont contracté cette maladie. En général, je me contente de surveiller cette maladie et je ne la traite à la bouillie bordelaise Agro Sens que si elle se propage dangereusement.
La cloque du pêcher:
Malheureusement il est trop tard pour intervenir sur les pêchers atteints par la cloque. Cette maladie n'est grave que dans quelques cas et il est généralement inutile de s'inquiéter. Les traitements à la bouillie bordelaise et cuivre liquide ne sont efficaces que s'ils sont appliqués à la chute des feuilles en automne et au gonflement des bourgeons au printemps. Inutile de traiter en dehors de ces périodes. Il faut enlever les feuilles atteintes pour laisser pousser de nouvelles feuilles saines, et prendre son mal en patience car la maladie disparait quand les températures atteignent 25 °.
Larves de l'hépiale:
Ce minuscule
vers est une terreur. Il s'attaque de préférence aux jeunes plants de salade
qu'il dévore depuis les racines. On remarque ses dégât quand les feuilles
basses des petites salades commencent à s'affaisser, puis c'est la salade
entière qui s'affale comme si elle manquait d'eau. Trop tard,le mal est fait.
J'ai tout essayé et aucun traitement ni protections n'arrêtent cet Attila
miniature. Essayez de le capturer en inspectant les racines des salades
dévorées...
Aux premières chaleurs, ce vers se transforme en petit papillon qui délaisse
les plants de salade. Ouf !
Mon ami le merle:
Et pour terminer, un petit clin d’œil à mon ami le merle qui suit attentivement tous mes travaux au jardin et qui m'aide en prélevant sa part de larves et de petits vers...
Voilà pour les problèmes rencontrés dans mon jardin ce printemps.
Je vous donne rendez vous prochainement pour une nouvelle rubrique sur les grands maux et les petits bobos "d'été" !
Bon jardinage nature à toutes et à tous...
Commentaires
Je ne pense pas que le cuivre liquide ou solide soit prévu pour l'oidium
Bonjour Félix.
Vous avez absolument raison, le cuivre n'agit pas sur l'oïdium.
Je ne pense pas l'avoir écrit mais peut être que c'est la qualité de la photo qui vous fait plus penser à de l'oïdium que du mildiou.
La feuille de vigne est vue de dessus puis de dessous, et les tâches blanches sont bien caractéristiques du mildiou "Tâches d'huile" qui apparait sur les jeunes feuilles de vigne.
La face inférieure des feuilles se couvre d’un duvet blanc assez dense constitué de conidiophores et de conidies.
Désolé de vous avoir induit en erreur et merci pour votre remarque.
Azedine
bonjour
Très intèressant,puis-je copier une partie de ces informations sur mon blog qui me sert souvent de pense-bête !!
cordialement
Daniel
Bonjour Daniel
Merci pour le commentaire et pour ta demande.
Ces infos sont faites pour être partagées, merci simplement d'en citer la source quand c'est possible.
J'ai rajouté un lien vers ton blog http://papydaniel22.centerblog.net/ Les infos sur la germination sont très interessantes.
Bon jardinage.
Azedine
Merci pour tous ces conseils, je sens que ça va être très pratique en tous cas
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